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Tokyo - cité de l'ancien et du nouveau

Tokyo – Cité de l’ancien comme du nouveau

 

Je vous invite à suivre ce nouvel article sous la forme de rubriques ! En effet, il y a tant à raconter et décrire sur le Japon que je joins l’utile à l’agréable pour vous, alors rendez vous directement à la rubrique qui vous intrigue le plus !

 

J’ai tenté de synthétiser le plus grand nombre d’impressions, de sentiments et d’expériences qui ont caractérisé pour nous ce séjour très intense. Bonne lecture !

 

 

L’esthétisme

 

S’il faut savoir varier son langage et utiliser toute la richesse du vocabulaire français afin de mieux décrire ce que l’on ressent, il faut parfois aussi savoir utiliser les mots simples et justes. Et ici je parle du mot « beau ».

 

Le Japon est indéniablement et irrémédiablement beau, parce que sa population et sa culture a un sens réel de l’esthétisme. Il semble que la recherche de l’élégance et de la beauté se trouve ici partout, de l’architecture, jusque dans les tenues ou dans la façon de préparer la table. Chaque geste, chaque pensée se voue tout entier à l’esthétisme, comme un charme qui touche le Japon, le rendant subtil et raffiné pour l’œil.

 

Il est difficile de définir l’harmonie en question, elle ne se cache pas dans un détail, ou dans un fait, elle est omniprésente.

 

Par exemple, la mode ici est spontanée et universelle, pas un jeune homme ou une jeune fille ne s’habille avec précaution, soucieux de coller à l’image qu’il ou elle a souhaité véhiculer. Le jeu des couleurs, des formes et des textures ne s’arrête jamais, chacun l’adaptant selon son affiliation à un courant de pensée ou un autre. Ce goût exquis pour la mode est d’autant plus fort chez les moins de 40 ans, que beaucoup de personnes d’âges mûrs semblent en contradiction totale. En effet, beaucoup portent le costume intégral pour le travail, ici cette tenue tient de la religion, au point que même les personnes attribuées à la circulation en cas de travaux en sont affublées. Mais ils n’en maitrisent absolument pas les codes, pouvant porter une ceinture marron avec des chaussures noires, une cravate à pois sur une chemise à carreaux, ou encore une veste verte pour un pantalon marron.

 

Mais hormis cet écart lié à leur non maitrise de cette tenue, la mode est ici partout, du plus jeune à parfois un âge bien avancé. Et ce même amour du beau et du harmonieux se retrouve dans la décoration de chaque restaurant ou boutique. Pas besoin de se rendre chez Gucci ou un restaurant étoilé pour trouver du raffinement dans la décoration, que ce soit la devanture, la décoration intérieur ou dans le service. C’est peut être cela qui les définit le mieux, le raffinement tant même leurs gestes sont empreints d’une réserve délicate, comme mesurée.

 

Dans l’architecture, qu’elle soit moderne avec les gratte-ciels ou traditionnelle avec les édifices historiques qui pullulent, il est possible de retrouver la même grâce et le même raffinement. Les lignes sont fluides, les perspectives profondes, elles laissent le regard rêveur. C’est peut être leur rondeur ou la sérénité qui s’en dégage, mais l’ensemble de ces lignes tiennent plus de l’aquarelle que de l’élément réel.

 

A titre d’anecdote, dans l’avion du retour, nous avons rencontré un architecte allemand, venu passé 3 mois au Japon pour travailler et s’enrichir du style. Son sentiment de fascination frise chez lui l’adoration alors qu’il reconnaît que l’architecture japonaise est à la fois savante et belle dans ses grands ouvrages. Que rajouter pour un peuple capable de construire la Sky Tree (« Arbre Ciel »), la tour la plus haute du monde qui domine cette ville de lumière et semble réussir son pari de relier ciel et terre ? Peu de choses il semblerait, à part peut être que la propreté ici est méticuleuse, la ville épurée et les trottoirs sans aucun accros. Durant ces 10 jours où nous avons arpenté ces rues et avenues, nous n’avons trouvé aucun mégot, aucune crotte de chien et seulement un chewing-gum, sûrement perdu là.

 

 

Le marketing et la relation au commerce

 

N’en déplaisent à certains, il est aussi très instructif de voir comment un peuple commerce et met à disposition ses produits. Et si la majorité connaissent les publicités délurés des japonais, qui sont à mi chemin entre Charlie Chaplin, De Funès et un programme pour enfant, on entend moins souvent parler de leur relation au marketing et la façon de présenter le produit au consommateur. Ici, le constat est indéniable. Si la culture japonaise est immensément liée à la notion d’esthétisme,  ils ne maitrisent absolument pas la notion de marketing. En effet, dans un supermarché il sera possible de trouver les produits ménagers entre les livres et les sucreries occidentales, ou plus loin les fruits au milieu des fromages et de la charcuterie, le tout encadré par leur fameuse cuisine instantanée.

 

Quant au petit commerçant, après avoir développé une relation amicale avec un restaurateur, nous nous rendons compte à quel point l’idée d’offre exceptionnelle (carte de fidélité, une offre spéciale pendant 1 mois, etc…) leur est étrangère, tout comme la relation client. Par là, j’entends relation durable, le fait d’agir pour inciter le client à revenir, non pas une simple politesse qui chez eux frisent l’obséquiosité.

 

Autre chose surprenante, le produit est chez eux très intimement lié au prix, il est toujours affiché et mis en avant, même à la TV comme un argument martelé. Il semble qu’il s’agisse du premier critère de choix dans la majorité des cas.

 

Pour les férus de marketing (Oui Tom tu te reconnais !), la discussion est ouverte en directe sur d’autres supports pour développer.

 

 

La gastronomie

 

Voilà bien un point sur lequel le français moyen n’est pas dépaysé et ce n’est pas déplaisant ! Ici, l’art culinaire est central dans la culture, et la relation à la nourriture est omniprésente. Devantures, publicités, discussions, abondances de restaurants, le repas et la nourriture sont primordiaux ici, et c’est d’autant plus étonnant vu leur propension pour la cuisine instantanée, beaucoup plus adaptée à leur rythme de vie infernal (à voir en rubrique culture).

 

Mais même au milieu des étales de plats préparés, l’amour de la nourriture se ressent, et c’est agréable pour nos yeux et narines de gaulois. Et la cuisine japonaise est… proche d’un art, variée et diverse mais si riche en surprise par rapport à ce que nous avons découvert en Asie jusque là. Sûrement nos papilles  sont parties prises car déjà nous aimions ce que nous en connaissions. Mais l’art culinaire japonais est complexe et varié, très loin du stéréotype unique du sushi. Il est possible ici de se régaler en un repas de fête pour un « ramen » : sorte de bol qui contient des nouilles japonaises, des champignons, quelques oignons, de la viande de porc en rondelle juste grillée, des œufs de canard durs et marinés puis réfrigérés, une feuille croustillante d’algue, le tout baignant dans une soupe épaisse (particulièrement calorique, il faut l’avouer…). Mais le tout est simplement divin, les japonais en raffolent et on comprend pourquoi, tant le goût est riche (dans tout les sens du terme !) et le repas complet.

 

Par ailleurs, il est également possible de goûter le « guidon », bol de riz parfumé par dessus lequel sont disposées des lamelles de viandes fumées avec quelques épices. Là encore, les saveurs sont agréables, plus relevées mais aucunement dérangeantes, et un vrai régal après notre overdose de nouilles frites au poulet en Asie du Sud Est. S’ajoutent à cela les sushis, les plats entiers de viandes que le client grille lui même, les assortiments de légumes marinés de diverses épices, ou tout l’art culinaire (bien plus varié que le simple sashimi) qui tourne autour du très connu Fugu (poisson mortel si mal cuisiné). Sur ce dernier, c’est la déception qui nous a touché tant nous nous attendions à un goût plus prononcé mais peut être nos papilles gustatives occidentales sont incapables d’en détecter le raffinement.

 

Même la cuisine instantanée ici n’est pas en reste niveau saveurs. Il semble bien qu’il soit important que le repas, même si pratique, puisse être varié et satisfaisant en goût.

 

Et cerise sur le gâteau, nous aurons même pu manger le si espéré et désiré fromage français qui nous manque tant. Quelques parts d’un fromage industriel de piètre qualité et pourtant nos papilles se sont délectées de ce lait fermenté.

 

 

La culture du travail

 

Au risque de renforcer certains aprioris, l’habitant de Tokyo n’a pas de vie, beaucoup travaillant de 10 à 12 heures par jour, avec un minimum de 2 heures dans les transports en commun. Certains chanceux ont le dimanche, mais un certain nombre ne dispose que d’une demi journée de repos. Le rythme semble infernal, trop soutenu à tel point que beaucoup rattrapent le manque de sommeil dans le métro, ou à ce qui est dit… au travail.

 

Ainsi, il semble que le choix de la quantité soit fait, peut être au détriment de la qualité, mais très certainement au détriment d’un épanouissement personnel puisque très peu s’offrent le loisir d’une activité après le travail par manque de temps. Le manque de sommeil est évident chez eux tandis que les supermarchés débordent de boissons renforcées en vitamines, avec des dosages similaires à ce qui se trouve dans les pharmacies françaises.

 

Le résultat est attristant, beaucoup de personnes dépassant les 50 ans sont dans un état alarmant, pliés en deux suite à des problèmes de dos, ou les membres tremblants d’une faiblesse qui n’a plus rien de passagère.

 

Il paraît évident que ce système montre ses limites, la quantité de travail ne permettant pas un gain d’efficacité alors que eux même reconnaissent ne pas avoir de rentabilité horaire. Et ce phénomène est d’autant plus perturbant que la grande majorité des seniors se voient obligés de travailler pour survivre s’ils ne veulent pas être un fardeau pour la jeunesse, et ce quelque soit l’âge et l’état physique.

 

 

Les transports

 

Puisqu’on parle des transports et de l’importance des transports dans la vie de Tokyo et de ses habitants… il est incontournable de parler du réseau de transports en commun de cette ville. Clairement le plus complet et le mieux desservi de notre expérience actuelle. Un réseau tentaculaire qui permet avec une facilité surprenante de rejoindre n’importe quel point de Tokyo et de sa région. Certains se plaignent de la complexité de ce réseau, mais il est en réalité assez facile à maitriser pour peu de regarder une carte en anglais (présente à chaque station) et de comprendre certaines mécaniques, et la multiplicité des compagnies de transports qui chacune ajoute sa participation pour desservir au mieux la capitale.

 

La carte de Tokyo est en réalité une toile d’araignée dont le centre est le palais royal, les circonvolutions sont des lignes de métros partagées en deux compagnies entremêlées. Les perpendiculaires proches du centre sont une forme de train citadin que possède une énième entreprise, tandis que les perpendiculaires externes vers la banlieue et la campagne sont elles aussi tributaire d’une autre compagnie de train, plus rapide. L’ensemble est parfaitement coordonné avec la possibilité de payer un billet unique qui marche dans chaque station et avec chaque entreprise, disposant d’un système de prix non pas au trajet comme en France, mais à la distance parcourus.

 

 

Les gens

 

Voici bien un sujet passionnant et intéressant sur la population japonaise. Très tôt dans notre séjours nous avons pu rencontrer quelques personnes locales, notamment Take, quadragénaire patron de son entreprise de conseil, avec qui nous avons pu manger et passer une soirée à disserter sur le monde et les différences culturelles.

 

Nous avons également fait la rencontre d’un guide gratuit au siège du gouvernement de Tokyo, qui, non content de faire son travail et nous cultiver de son savoir, a également débordé sur ses horaires pour passer du temps avec nous. La discussion aura été très enrichissante sur l’histoire du Japon, son gouvernement, mais aussi l’architecture ou bien la comparaison entre Opéra et Kabuki (forme de théâtre burlesque japonais, incompréhensible d’eux même comme l’Opéra peut souvent l’être pour nous autres européens). En conclusion, ces 3 heures de bavardages auront été un régal et par bien des égards, mutuellement enrichissantes !

 

Nous avons également fait la connaissance de Masahiko, le tenancier d’un restaurant de « ramen » (voir rubrique cuisine) âgé seulement de 25 ans. Son amour de la France, comme beaucoup de ses compatriotes, a dès le début était un excellent tremplin pour une relation durable et qui aura illuminé ces dix jours au pays du soleil levant. Bien que son anglais tienne plus du baragouinage que du dialogue, à nouveau comme la plupart de ses compatriotes, nous avons découvert au travers de Masahiko le vrai cœur du Japon.

 

Un peuple ouvert, résolument gentil et porté sur l’hospitalité, voilà ce que nous avons vu et avons apprécié découvrir. Le rire chez eux est primordial, il accompagne chaque instant, et chaque seconde ne mérite d’être vécue que le sourire aux lèvres. Cette sagesse face au stress de la vie qu’ils mènent est rafraîchissante mais également pleine d’enseignements. Après tout, quel coût pour un sourire ?

 

Masahiko nous aura emmené au travers tout Tokyo, auprès de ses amis, comme de sa famille chez qui nous avons séjourné. Et au delà des barrières de l’âge et de la langue, nous avons découvert cette même hospitalité et bienveillance chez les plus âgés, que ce soit les parents de Masahiko ou le personnel du petit hôtel particulier dans lequel nous dormions la majorité du temps.

 

Ainsi le sourire japonais et sa politesse (voir rubrique politesse) ne sont pas seulement des façades, mais des éléments révélateurs d’une philosophie de vie qui, sans ressembler à l’hospitalité latine, exubérante et démonstrative, est pleine de sagesse et d’élégance.

 

 

La politesse

 

Si la politesse est en Europe un savoir vivre, parfois trop rare, au Japon elle est un automatisme pieu. Pieu parce qu’elle frise le fanatisme tant elle est obséquieuse et systématique. Au risque d’utiliser l’expression orale consacrée, il faut le voir pour le croire.

 

Il est possible ici de se lancer dans jeu de patience avec n’importe quel vendeur, et vous perdrez systématiquement. Le vendeur, serveur, ou passant dans la rue vous dira merci, quand vous y répondrez par merci, un autre merci vous répondra, et ce jeu peut être infini particulièrement dans un établissement traditionnel. Chacune de ces réponses patientes est faite avec le même ton poli, respectueux, accompagnée d’une inclinaison du buste.

 

Sur bien des aspects, cette politesse à outrance est un des éléments fondateurs de l’immersion dans cet univers un peu magique du Japon. Si on peut passer que cela peut être lassant ou perturbant, il n’en est rien car l’honnêteté du geste ne laisse aucun doute. Et c’est là toute la beauté de la chose car cette politesse est spontanée et bienveillante plus que commerciale ou intéressée.

 

Mais, car il y a toujours un mais, il faut reconnaître que cette politesse maladive entraine un certain nombre de complication dans les relations, professionnelles comme privées. La non capacité à dire non peut provoquer certains malaises dans les discussions, et réclame une vraie adaptation, qui demande beaucoup d’empathie, ce qui au final ne fait qu’enrichir la relation si l’effort est fait.

 

A titre d’exemple, voici un fait réel : Au japon il est parfaitement toléré de négocier avec un marchand (hors contexte de supermarchés et chaines). Il est donc possible de largement baisser le prix et de « jouer » avec le commerçant. Si le prix annoncé est de 100, il est par exemple envisageable d’atteindre un prix de 60. Cependant, il est de coutume au Japon de payer 60 le produit, mais de céder la différence (donc 40 négocié) au marchand pour que celui ci boive une bière ou du saké en notre hommage une fois sa journée finie. Malgré la négociation, le prix payé reste donc inchangé, toujours de 100, mais la valeur morale qu’il représente change. Ceci est révélateur de leur relation à la politesse et la bienveillance, et si pour notre esprit occidental, l’intérêt de négocier n’est pas évident, il s’agit bien simplement de faire plaisir et de penser au bien être de l’autre, sans contre partie.

 

 

Le lavage de cerveau américain

 

Voici un sujet qui me tient particulièrement à cœur, parce qu’il est le point noir de ce séjour au Japon. Au cours de nos diverses discussions avec plusieurs personnes, de divers horizons culturels et milieux sociaux, de 20 à 40 ans et plus, il nous est apparu une réalité affligeante et bien triste.

 

La jeunesse de ce pays se fiche de sa culture traditionnelle, ne la connaît pas et ne veut pas la connaître. Ici, on ne trouve aucun amour du drapeau, de l’Empereur (assimilé à une vulgaire star), de l’histoire du pays, et de son patrimoine culturel. A tel point que la chose en devient choquante, ils ont une piètre opinion de leur pays, le jugent bien en retrait du reste du monde, et ne suivent que le modèle américain. Nous avons trouvé triste et profondément perturbant d’entendre dire que les jeunes n’interviendraient pas pour sauver leur Empereur si celui-ci était attaqué dans la rue, ce qui ne serait jamais le cas en Angleterre ou en Espagne comme nous connaissons. L’ensemble de leur culture traditionnelle et historique est rejeté en bloc, seul compte l’après guerre et le bombardement intensif de la culture américaine qui a eu lieu depuis.

 

Il est d’autant plus choquant de découvrir qu’aucune rancune n’est ressentie par rapport aux deux bombes nucléaires, et même, une certaine reconnaissance. La reconnaissance d’avoir le Hip Hop, Mcdo, et le rock américain. L’Amérique ne représente pas pour eux la nation qui contrôle leur armée, leurs banques et leurs décisions diplomatiques, elle représente seulement le salut par une culture qu’ils jugent meilleure que la leur… et c’est là notre déception et notre incompréhension, alors que notre voyage à Tokyo nous aura fait découvrir tant de richesse et de diversité culturelle.

 

Voilà notre sentiment à la fin de cette aventure… inquiétude et doute sur le devenir de cette belle nation. Nous espérons que la jeunesse que nous avons rencontré saura se rendre compte de la richesse de ce pays, et la protéger en s’affranchissant du grand frère envahissant que sont les U.S.A.

 

 

La technologie

 

La technologie japonaise est souvent vantée et mise en avant pour son innovation et son avant gardisme, et en bons férus de technologie nous voulions le voir de nos yeux.

 

En réalité, le constat est plus complexe que de dire qu’ils sont en avance de 10 ans. D’un point de vue factuel, il n’y a ici aucun brevet technologique que nous n’ayons pas (ou si peu), aucune avancée révolutionnaire. Le vrai fossé, parce qu’il y en a un, vient en réalité de leur culture de la technologie. Elle est omniprésente, universelle et dans chaque tête, que l’individu ait 20 ans ou bien 60.

 

Ils ne conçoivent leur vie quotidienne que grâce et au travers de la technologie. Elle accompagne chacun de leurs instants, de 10 à 70 ans ils se promènent des écouteurs dans les oreilles pour peu qu’ils marchent seuls, les assiettes de sushis sont décomptées numériquement et dans nombres de restaurants la commande se fait par un guichet automatique. L’ensemble de ces éléments, sans être individuellement révolutionnaire plonge le touriste dans cet impression de futurisme à la fois terrifiant et enivrant, comme projeté dans un roman de science fiction.

 

Le jeux vidéo et la place qu’il occupe dans leur culture aide également fortement à ce sentiment, de gigantesques salles d’arcades étant présentes dans tous les quartiers pour permettre aux habitants de se vider la tête le soir venu.

 

Âmes sensibles s’abstenir : Comble de leur relation à la technologie, les urinoirs sont également des jeux vidéos dans ces établissements, où la précision, la puissance et l’endurance permettre de remporter la partie. D’un certain point de vue, c’est une façon ingénieuse de pousser à la consommation de bière japonaise qui est vendue à chaque étage de ces multiplex.

 

 

Conclusion

 

Le Japon est une destination raffinée, baignée de magie qui ne peut que fasciner l’étranger en visite. Par son architecture, ses rituels, mais surtout son exceptionnelle population, nous ne sommes absolument pas déçus et même, encore rêveurs des expériences que nous avons vécu ici. Il nous apparaît évident que nous serions honorés si nos nouveaux amis venaient un jours à se rendre en France, et que nous les accueillerions avec la volonté de faire montre d’autant de gentillesse et d’hospitalité qu’il a été fait pour nous.

 

Mais le Japon et son système moderne montre des problèmes à remplir la mission première : épanouir sa population. Bien que fascinant à bien des égards, un avis très personnel est que ce système montre des limites, et qu’il est par conséquent doublement dommage que la jeunesse, et donc le futur de ce pays, oublie son passé pour ne s’intéresser qu’à cet avenir robotisé et aseptisé.

 



07/12/2013
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